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/Son Art

Oriane a démarré son histoire d’amour avec l’art par la poterie, je pense. Elle prenait des cours au CLLEF  (Centre Laïque de Loisirs Éducatifs) de Francheville, tous les mercredis après-midi, au début des années 1990s. Peut-être qu’elle avait commencé avant. Mon amie d’enfance, Karine, prenait le même cours, et puis Sésé y a participé aussi. Plus tard, elle a pris des cours de dessin à Tassin la demi-lune. Et puis, au lycée, elle avait suivi l’option arts plastiques, je crois. Elle avait une telle passion qu’elle avait émis l'idée de l'École des Beaux Arts, mais sur les conseils (avisés ou pas) de la famille qui répétait qu’il est très difficile de vivre de l’art, elle s’était rabattue sur sa seconde passion qu’est l’allemand pour construire son avenir professionnel. Mais elle ne s’est jamais totalement arrêtée de dessiner même si certaines périodes étaient plus lentes que d’autres. Elle s’est ainsi essayée à plusieurs techniques, commençant avec le crayon, poursuivant avec le fusain, testant les pastels et l’aquarelle, pour s'épanouir et se faire vraiment connaître par sa technique au stylo Bic. Elle s’est aussi cherchée dans différents mouvements, au travers des nature mortes, des paysages, de l’abstrait, de la perspective, du collage et des compositions, des nus, mais c’est toujours vers les portraits que son coeur revenait. Au départ, elle aimait surtout les portraits de personnes âgées pour toutes les rides et tous les détails d’un visage décati, usé par le temps. Par la suite, avec un doigté plus assuré, elle s’autorise des visages plus jeunes pour finir avec des bouilles d’enfants voire de bébés.

 

Sa souffrance qu’elle exprime pleinement dans ses derniers dessins au bic - oeuvre prolifique, elle ne s'arrêtait plus, les enchaînant sans pause - avait peut-être une source passée lointaine puisque pour son premier projet d’importance, elle avait choisi le thème du temps qui passe et de l’usure. Plus tard, sa thèse parlera de folie et d'aliénation. Ses oeuvres les plus récentes criaient la douleur sans détours avec des femmes recroquevillées dans des recoins noirs, des larmes d’enfant, des expressions forcées, etc. Toutefois, de certains croquis et tableaux émanent une incontestable sérénité.

 

Je n’ai malheureusement pas les dates de tous ses dessins. Par ailleurs, certains dessins étant chez les uns et les autres, je n’en ai trouvé trace que sous la forme de quelques photos floues. Ces photos ont néanmoins le mérite de donner une idée de son talent et de ses essais. J’ai donc décidé de présenter ses dessins par thème, sauf ceux réalisés au Bic que j’ai classés par série et chronologiquement.

 

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